Prague, sans doute une des plus belles villes d'Europe, est un bijou d'architecture, de musique et art hédoniste. On y fait la fête, on s'y pâme devant bâtis et jardins, on s'y régale de recettes pantagruéliques, et on est frustré aujourd'hui face à l'horloge astronomique, emblème de la ville. L'illustre monument est en restauration et caché aux regards derrière un écran vidéo. Sauf quand Salaün s'en mêle.

L'horloge astronomique de Prague, adossée à l'ancien hôtel de ville, fait se pâmer depuis des lustres des hordes de touristes et esthètes, de plus en plus asiatiques. Et ils ont bien raison tant ce monument classé n'a d'égal ailleurs. Depuis 1410, à un moment où le temps n'était pas compté comme aujourd'hui, « Orloj » comme on l'appèle ici, rythme la vie des Pragois à travers ces différents cercles de comptages du temps qui passe et ses figurines apparaissant à chaque heure. Les 12 apôtres à tour de rôle au chant du coq quand sonne l'heure juste devant une foule ébahie en rangs serrés quand la grande aiguille des montres atteint l'heure précise de 9h à 21h. Au sommet, s'ouvrent alors deux fenêtres où par série de 6 de part et autre, les apôtres viennent saluer. Il faut être fin astronome pour comprendre toutes les subtilités de l'horloge mais ce sont son charme, son authenticité et tout simplement son élégance qui aspirent vers elle, à l'heure s'approchant, les flux de touristes.

Mais début janvier dernier, un vaste chantier de rénovation a été engagé. Pour au moins six mois selon les plus optimistes. Depuis, un écran vidéo respecte les rendez-vous horaires du passé en diffusant un film en lieu et place. Pour les plus optimistes, l'horloge pourrait connaître un renouveau de fonctionnement provisoire pour des essais vers la fin août. Avec une seule promesse, elle sera redorée de tous ses charmes au rendez-vous du 28 octobre 2018, centenaire de la naissance de l'ex Tchécoslovaquie, aujourd'hui disparue. Juste avant la disparition derrière des échafaudages et le démontage pièce par pièce de l'horloge, Salaün Holidays réalisait les dernières photos. Un rien de compensation aux visiteurs de cet été. Merci qui ?

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