C'est LA destination tendance ! La Roumanie, passée par deux siècles d'occupation ottomane et 50 ans d'hégémonie communiste, a su préserver à la fois ses paysages, sa culture et son art de vivre. Et ses mythes. De quoi séduire chaque année davantage de visiteurs.

Quand l'Italie est le pays du « i », la France celui du « e », l'Espagne du « a », le Portugal du « o », ou l'inverse, la Roumanie est celui du « u ». Une communauté de langues latines différenciées par les voyelles majeures qui fait de la Roumanie une nation de l'est à part. L'apport des Bavarois qui en seront rois et ceux des voisins slaves y ont apporté un supplément d'âme qui aujourd'hui séduit. A elle seule Pouchkine Tours, la marque pays de l'Est de Salaün Holidays, y enverra cette année 3000 touristes alors qu'ils n'étaient qu'une centaine cinq ans en arrière. C'est ce succès que sont venus toucher au plus près 18 agents de voyages, 18 jeunes femmes accourues de toute la France, pour une première rencontre avec cette destination. A l'unanimité, la surprise et l'engouement ont été au rendez-vous.

Des châteaux et des montagnes

Surnommée « Le Petit Paris », la capitale Bucarest, au bord du Danube, se révèle un carrefour international inattendu de la fête avec ses multiples bars et restaurants rivalisant d'animations au long des rues piétonnes de la vieille ville. Tandis qu'immeubles d'inspiration haussmannienne et bien sûr l'immense palais de démesure de l'ex dictateur Ceausescu, devenu parlement, donnent à la cité une majesté toute occidentale. Mais Bucarest ne reflète pas toute la diversité des 20 millions de Roumains, issus des Romains et des Daces (Dacia en latin, ce qui a donné une célèbre marque de voiture), et non pas des Roms comme on fait souvent à tord l'amalgame en France. Avec des sites remarquables à visiter tous les 30-40 km, en passant par des paysages superbes, les circuits à travers la Roumanie intérieure sont d'un rare plaisir. Et au terme d'un troisième périple, comme ce fut mon cas en ce mois de juin, l'impression de ne pas en avoir encore fait le tour m'habite. Faudra-t-il que je revienne à l'hiver pour tester les splendides stations de ski des Carpates, alternative chaleureuse aux piétinements alpins ? Ou essayer encore d'autres plats d'une gastronomie enjouée où les vraies tomates rivalisent avec des boulettes multi viandes fondantes ? Je n'aurai pas de mal à trouver des volontaires pour m'accompagner à nouveau dans le groupe de cette année. Ne serait-ce pour une autre vision du château de Peles, ancienne résidence d'été de la famille royale construite par le tout premier roi Carol 1er, issu de la prestigieuse maison allemande des Hohenzollern-Sigmaringen, dans l'étonnant village tout en côtes de Sinaia.

Dracula, y-es-tu ?

A moins bien sûr que l'ombre omniprésente de Dracula ne refroidisse quelques ardeurs ! Par la plume de Bram Stoker en 1897, puis le film de Francis Ford Coppola en 1992, Vlad III l'Empaleur, baptisé Tepes par les Roumains et Dracul par son père, est indissociable de la Transylvanie, l'une des trois régions composant la Roumanie, avec la Valachie et la Moldavie. Le château de Bran, où sa présence n'est pourtant pas très assurée, est devenu un incontournable pour tout touriste. Tout comme Sighisoara, joli village féodal préservé, où cette fois il est vraiment né. Impossible d'en revenir sans un des innombrables souvenirs à son effigie. Histoire de s'assurer protection pour le retour et l'envie de revenir au plus vite fouler le sol des grandes forêts royaumes des ours... avec eux de bonnes dents assoiffées de sang... mais non, c'est pour rire ! Quoique...

Le château de Bran

Découverte de Bucarest par un groupe d'agents de voyages Salaün Holidays

Le château de Peles

Portrait de Dracula

Article La Quotidienne : http://www.laquotidienne.fr/pouchkine-tours-met-la-roumanie-dans-de-beaux-dracula/

 

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