Lassés de la grisaille hexagonale, on s'était dit : allons passer les derniers jours de 2017 et les premiers de 2018 dans un pays enchanteur.

Bref, un réveillon sous un ciel plutôt bleu, avec une eau de baignade à plus de 28°, de jolis sites invisibles ailleurs, une ambiance festive et des autochtones souriants de préférence. Nous avons donc pris l'avion pour... Budapest, capitale de la Hongrie ! Si, si. Et nous y avons tout trouvé. Dont Sissi. L'impératrice d'Autriche Elisabeth n'a jamais caché sa préférence pour son titre de reine de Hongrie et, par deux fois au moins, a sauvé la population de Budapest encline à l'indépendance, des représailles de son empereur de mari François-Joseph. Ce n'est pas Romy Schneider qui dira le contraire. Donc, nous voici à Budapest. Au milieu, le Danube, pas si bleu que ça finalement, sur une rive Buda et sur l'autre Pest. Et partout un climat de fête, de +5° à -5° selon la météo mais bien plus selon l'atmosphère ressentie. Aux Bains Széchenyi, c'est sans difficulté que l'on s'immerge dans une eau rafraîchie pour se limiter à 38°. En ville à chaque coin de rue, des vendeurs d'un succulent vin chaud cannelle-gingembre-paprika sont autant d'étapes conviviales. Et au moment des 12 coups de la nouvelle année, autour de la Fashion Street, les vendeurs à la sauvette de rues sortent des cartons un mousseux local dont chacun portera le goulot bien sur la bouche... en lançant pétards et fusées de feux d'artifices. Les filles en premier. Sourires et rencontres improbables sont de mise. Du coup, on a appris à souhaiter la bonne année en idiome local : boldog uj evet kivanok, que tout le monde résume en l'acronyme B.U.E.K.. Maintenant que l'on connaît nos premiers mots de hongrois, il nous presse de revenir en juillet ou août pour les réutiliser...

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