Oubliées les affres de la colonisation et des guerres, l'ex Indochine est aujourd'hui une terre d'accueil particulièrement conviviale pour les Français. Vietnam, Laos et Cambodge ouvrent leurs cultures, leurs gastronomies (oh combien remarquables !), leurs arts de vivre... à qui sait ouvrir son cœur en retour.

L'occasion était trop belle. Dix des meilleurs agents de voyage de la métropole avaient emporté dans un challenge de vente une escapade d'une semaine au Cambodge à l'invitation de Salaün Holidays. Nous les avons donc suivi pour vérifier sur le terrain si les promesses de dépaysement et de plaisir étaient au rendez-vous. Cassons tout de suite le suspense : c'est oui.

Grand comme un tiers de la France et avec seulement 14 millions d'habitants, le Cambodge respire en rythme au même instant la bonhommie de ses campagnes et la trépidanse mobylettisée de ses villes. Dans ce royaume où le souverain jouit des mêmes prérogatives que ses homologues d'Angleterre, Belgique ou Espagne, la capitale Phnom Penh vibre au gré du Mékong et ses bras langoureux. Un rien d'architecture héritée du colon français, des influences de ses voisins asiatiques, du american way of life, ce melting pot conjugue sans problème hier et demain pour un présent virevoltant. Sans oublier ses heures noires autour du S21, ex lycée converti en centre de torture et détention à l'issue fatale par les  Khmers rouges au pouvoir de 1975 à 1979. On en sort bouleversé pour rencontrer près de l'issue, monsieur Bou Meng, un des deux derniers survivants, prompt à dédicacer le livre qu'il a consacré à cette page de sa vie... une de la notre aussi pour qui connait un rien de sensibilité face aux photos de femmes à la coupe de cheveux identique aux hommes égorgés...

Bouillonnant et serein

Le Cambodge d'aujourd'hui est aux antipodes de ces heures noires. A Phnom Penh, la colline du Vat Phnom, le Palais royal, la Pagode d'argent, le Musée national, la large avenue où trônent le monument de la libération et la statue de bronze de Norodom Sihanouk, « Monseigneur Papa », et bien sûr le grand marché central ou le marché de nuit, sont autant d'incontournables pour le plaisir des yeux et des sens. Mais chez tout visiteur, une destination fait brûler d'impatience : Angkor. Le site, à 300 km de là, est immense et multiple, méritant deux, voire trois jours de visite à lui seul. De Angkor Vat (« la grande capitale »), icône du drapeau national, la plus connue par l'image mais pas forcément la plus riche, à Angkor Tom (« la petite capitale »), d'une richesse absolue immortalisée par ses visages à flanc de stupas et ses arbres prenant racines dans les pierres des temples, la magie règne.

Confrontés à la recherche de trésors, nos agents de voyages ne boudent pas leur plaisir dans ce dédale enchanté avant un final intemporel : embarquer sur une gondole au long d'un des canaux pour savourer une coupe de champagne et quelques en-cas dans une paix royale quand l'alentour n'est qu'effervescence et interpellations dans toutes les langues de la planète. Ainsi en va de la vie au Cambodge, bouillonnante, sereine, rapide et reposante... Une forme de synthèse improbable de cette belle Asie du Sud-est.

Aux défis lancés, les 10 participants de ce premier rendez-vous d'un nouveau genre lancé par Salaün Holidays, le « On the road to... », n'ont pu se départager. Malgré la bénédiction des bonzes et même en mangeant des mygales grillées.

 

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